Il ne s’agit pas d’un site pour parler de ses idées ou comportements suicidaires. Si tu es en état de crise, appelle le 911 ou rends-toi à l’urgence pour recevoir de l’aide.

Notre approche ​

Nous avons une vision.

Le Canada sera un endroit où tous les jeunes seront à l’aise de parler de santé mentale et où ceux dans le besoin recevront l’aide qu’ils méritent. C’est le Canada que façonnera notre révolution.

Notre approche est factuelle.

Tout ce que nous faisons est fondé sur des données probantes.

Parfois, les faits proviennent de la science et de la recherche. Ces données nous apprennent quelque chose que nous incorporons dans la conception de nos programmes.

Par exemple :

Fait : 75 % des gens ayant une maladie mentale diagnostiquée présenteront des symptômes avant l’âge de 25 ans.

Ce que ça nous apprend : Les jeunes sont parmi les plus à risque de vivre des crises de santé mentale.

Comment nous l’intégrons : Nous avons défini les jeunes de 15 à 24 ans comme public cible.

Toutefois, les meilleures indications proviennent souvent d’un processus d’évaluation rigoureux. Nous menons constamment des évaluations qualitatives et quantitatives en utilisant des sondages, des entrevues et des groupes de discussion afin de nous assurer d’atteindre nos objectifs.

Les données reposent donc sur ce que les jeunes nous disent directement.

Par exemple, les premières Sections Jack ont organisé une série d’initiatives en se basant sur un guide pratique. Notre évaluation a rapidement démontré que cette approche était trop prescriptive. Les obstacles à la recherche d’aide à St Clement à Toronto diffèrent de ceux à l’école secondaire Beaver Brae à Kenora, et les initiatives qui conviennent à un contexte pourraient ne pas convenir à l’autre.

Par conséquent, notre programme Sections Jack est adaptable aux différentes réalités du Canada : nous formons les jeunes leaders pour qu’ils réfléchissent à leur communauté et développent des stratégies alignées sur ses besoins. Alors que le programme prend de l’ampleur et gagne des régions comme le Nord, nous menons des évaluations formatives avant de nous implanter dans une nouvelle communauté afin de comprendre les changements à apporter au programme.

Ce processus itératif nous permet d’évaluer, puis d’adapter (ou de reproduire) nos programmes à partir de nos conclusions.

Mais voici la partie cool. Nous ne contentons pas de lire les données, nous en créons. Les faits peuvent dire « des jeunes qui racontent leur histoire, c’est super efficace », mais ça ne nous indique pas comment former les jeunes à raconter leur histoire ou ce qu’ils devraient dire ou ne pas dire. Notre expérience et nos évaluations régulières nous l’ont appris. Une fois les données collectées, nous avons été en mesure de publier notre guide pour raconter son histoire de manière sécuritaire afin de partager nos apprentissages avec les autres.

Nous avons consacré les sept dernières années à développer un modèle factuel, sécuritaire et efficace pour les activités de promotion et de prévention en santé mentale menées par les jeunes. Notre processus d’évaluations itératives nous permet d’offrir des programmes adaptables aux jeunes et à leurs communautés. Et pour soutenir tout ça, le Dr David Goldbloom et le Dr Paul Kurdyak, des psychiatres reconnus du Centre de toxicomanie et de santé mentale, ont revu tous les changements au programme pour garantir que notre travail demeure sécuritaire et aligné sur nos objectifs.

Nous agissons en amont.

Imaginez-vous une rivière qu’un village utilise comme principale source d’eau. Soudainement, certaines personnes commencent à tomber malades à cause de l’eau. Vous devez traiter la maladie, mais vous voudrez aussi remonter en amont et déterminer ce qui rend l’eau toxique.

Cette approche axée sur les causes englobe les initiatives de prévention et de promotion en santé publique : il faut stopper une crise avant qu’elle ne commence. Les initiatives liées au traitement viennent après.

Jack.org est à la fois une organisation de prévention et de promotion, conçue pour créer un environnement sain et durable pour tous les jeunes.

Les jeunes sont sur la première ligne.

Dans la majorité des mouvements sociaux, on met de l’avant l’idée que ceux qui sont affectés doivent prendre la parole, que la vitrine leur appartient. Pourtant, étrangement, quand ça concerne les jeunes, nous laissons souvent les autres s’exprimer.

Mais les jeunes sont ceux qui se connaissent le mieux. Ils connaissent leurs propres enjeux et leurs obstacles. Qui est le mieux placé pour aborder les répercussions des médias sociaux sur la santé mentale? Qui comprend le mieux les conséquences du temps d’attente pour voir un thérapeute à l’université? Qui peut le mieux décrire le poids des tabous au secondaire?

Le plus important peut-être, c’est qu’ils savent comment se parler entre eux. Les faits montrent que les jeunes sont plus susceptibles d’accepter les conseils d’un pair que d’un adulte. Alors, qui est le mieux positionné afin d’élaborer des stratégies pour bâtir une communauté saine sur Instagram? Qui peut inspirer la confiance et l’action? Qui a l’énergie et la vision pour rejeter le statu quo et bâtir quelque chose de mieux?

En recevant une formation adéquate et en ayant accès à une plateforme appropriée pour passer à l’action, les jeunes ont la capacité de changer la culture entourant la santé mentale et de s’attaquer au cœur de la problématique. Nous collaborons avec les jeunes pour déterminer leurs propres enjeux et concevoir les stratégies pour les combattre.